Covid : la Polyclinique s’engage auprès du CHPC

Pour cette deuxième vague de pandémie, le CHPC et la Polyclinique du Cotentin partagent les mêmes objectifs : prendre en charge les patients atteintes du Covid tout en maintenant un haut niveau des soins délivrés aux habitants du Cotentin, que ce soient médicaux ou chirurgicaux.

Dès la mi-octobre, le CHPC et la Polyclinique se sont entendus à mettre en œuvre une stratégie du territoire, en accord avec l’ARS-Normandie, avec des objectifs clairs et partagés. Tirant les leçons de la 1er vague, les deux établissements travaillent main dans la main pour éviter les reports d’intervention chirurgicales et médicales qui peuvent entrainer des pertes de chances parfois vitales pour le patient.

Malgré des chiffres stables sur le territoire , indiquant une diminution de la circulation du virus, le CHPC s’est vu contraint début de novembre de déprogrammer certaines interventions. En effet, le virus bien que moins virulent sur notre territoire, reste bien présent. Il est donc primordial de s’organiser pour prendre en charge les patients, et soulager les équipes qui sont impactées quotidiennement.

C’est dans ce cadre, de coopération entre les deux établissements, que le plan de mise à disposition du personnel soignant de la Polyclinique vers le CHPC a été déclenché le lundi 16 novembre.

La direction de la Polyclinique du Cotentin a fait appel au volontariat au sein de ses équipes. C’est ainsi que trois infirmiers ont été détachés au CHPC. Mélanie Lebredonchel (IDE en soins externes), Mélanie Rambure (IDE de bloc opératoire) et Sidney Toto (IDE en service de chirurgie) ont découvert jeudi, leurs nouvelles missions au sein des unités Covid de l’hôpital. Après une formation en binôme,  aux logiciels et aux gestes d’hygiène spécifiques au Covid, ils seront pleinement opérationnels. Leur mission durera jusqu’au 1er décembre.

Mme Legoupil souligne que cette mise à disposition entraine des conséquences sur les services de chirurgie. En effet cela représente 7% de l’effectif infirmier de l’établissement. Cet impact est toutefois compensé par l’engagement des équipes de chirurgie qui ont accepté d’augmenter leur volume d’heures afin de laisser partir leurs collègues. Cela passe également par une légère déprogrammation au bloc opératoire.  Les patients  seront contactés par les services administratifs de l’établissement et se verront attribués une nouvelle date.

La direction insiste sur la nécessité de continuer de venir se faire soigner. Le fonctionnement des services de consultation, du laboratoire, de radiologie et de scintigraphie n’a pas été modifié. Nous continuons a accueillir les patients dans le respect des gestes barrières.

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